L’urticaire chronique spontanée : vrai ou faux ?

FAUX, il s’agit d’une dermatose inflammatoire chronique, non allergique

FAUX, les corticoïdes n’ont pas d’intérêt dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée, ils peuvent être responsable d’effets secondaires lorsqu’ils sont utilisés à long terme et sont un facteur d’échec aux autres traitements de l’urticaire chronique spontanée

VRAI, les anti histaminiques sont le traitement de référence de l’urticaire chronique spontanée. Si la dose de 1 cp/jour ne suffit pas elle peut être augmentée jusqu’à 4 cp/jour

FAUX, il n’y a pas de régime à effectuer. Certains aliments sont riches en histamine ou histamino-libérateurs. Il ne faut pas les éliminer de son alimentation mais il convient de ne pas en abuser  car ils peuvent augmenter les manifestations de l’urticaire en augmentant le taux d’histamine.

PRINCIPAUX ALIMENTS RICHES EN HISTAMINE OU HISTAMINO-LIBERATEURS

Fromages fermentés : emmenthal, parmesan, roquefort, gouda, camenbert, cheddard.

Charcuterie : saucisson sec, jambon, foie de porc et toute la charcuterie emballée.

Blanc d’oeuf.

Poissons :  (quantité variable selon la fraîcheur) : coquillages, crustacés, thon, sardine, saumon, anchois, hareng,

conserves de poisson (thon, anchois, maquereau, oeufs de poisson), poissons séchés, poissons fumés.

Légumes : tomates, épinards, petits pois, choucroute, lentilles, haricots, fèves.

Fruits : frais, jus, confitures, glaces et sorbets. Bananes (et farine en contenant), fraises, agrumes (orange,

pamplemousse, citron, mandarine, clémentine). Ananas, papaye, mangue. Noix, noisette (praliné, glace, biscuits,

bonbons, céréales), cacahuète.

Chocolat

Alcool : bières, vins, vins de noix, cidre, liqueurs, liqueur de noisette.

ALIMENTS RICHES EN HISTAMINE

Chocolat

Fromages : gruyère, brie, roquefort

Poissons : harengs marinés, conserves de poisson, poissons fumés

Gibier faisandé

Divers : levure de bière, vins blancs, vins rouges

Légumes : tomate, choux, épinard.

Fruits : avocat, figue, raisin

FAUX, les angioedemes survenant dans le contexte d’une urticaire chronique spontanée n’exposent pas à un risque vital (en particulier pas de risque d’étouffement)